Lumière sur la voix de Madagascar, Monika Njava

La chanteuse malgache, Monika Njava, a grandi au sud-ouest de l’ile, dans la ville portuaire de Morondava, et au sein d’une famille (très) nombreuse ; elle a jusqu’à 14 frères et sœurs. Et c’est d’ailleurs en famille qu’elle découvre la musique, en se produisant, dès l’age de 14 ans, sur de petites scène locales.

C’est à 18 ans, qu’elle gagne Tuléar, la capitale de la province, elle y crée son propre groupe et commence à écumer des scènes de plus en plus grandes ; elle crée en parallèles, un petit snack, ou des artistes viennent jouer, et qui plus tard deviendra un vrai club. Dans sa musique, elle réussi à allier la couleur des musiques traditionnelles des peuples Bara et Antandroy, à la modernité du jazz sud africains d’une Miriam Makeba, à la soul d’une diva comme Aretha Franklin, ou encore à l’énergie presque rock de Tina Turner.

Avec le titre engagé « Mausole », elle rencontre un immense succès national, en même temps que la censure ; effectivement les paroles de cette chanson, dénonçant l’opulence dans laquelle vive les élites du pays, ne sont pas au gout de tous, et le gouvernement la bannie des ondes radio.

En 1991, elle s’installe en Belgique, ou elle fonde, avec cinq de ses frères et sœurs, le groupe Njava, qui connait un succès quasi-immédiat ; ils remportent en 1992, un prix de Radio France International, qui leur ouvrent les portes des plus grands festivals, et de la maison de disque EMI. Monika partagera même la scène avec une de ses idoles, Miriam Makeba. Mais la réussite n’éclipse pas l’engagement, avec ses chansons elle continue de prendre partie pour les plus déshérités, et contre la corruption des élites de son pays ; en 2003, et avec sa sœur, elle crée une association d’aide pour les femmes et les enfants des villages les plus pauvres de l’ile.

 

« Reolo (The People) » – Monika Njava :

 

« Ravola (Money) » – Monika Njava :

 

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