L’oud de Smadj, entre acoustique et électronique

Smadj est un artiste singulier. Cet oudiste tunisien de talent réussit à magnifier, et révolutionner l’usage de cet instrument, que l’on aurait, à tort, parfois tendance à immortaliser dans un registre traditionnel arabe, ou oriental. Alors même si cette identité orientale, presque inhérente à l’instrument, reste, telle une signature, toujours présente dans l’œuvre de Smadj, il la fusionne, la malaxe, la transcende, l’électrifie. Tour à tour en l’emmenant du côté du jazz, avant de plonger dans l’électronique expérimentale, avec DuOud, pour mieux revenir aux sonorités traditionnelles par la suite, avant de surprendre encore son public avec un disque complètement orienté dancefloor.

Aujourd’hui, il dévoile « The B of the Desert », un titre blues, presque sahélien, qui figurera sur son futur album Spleen, dont la sortie est prévue pour début juin, sur le label Jazz Village, mais qui est déjà disponible en précommande. Et si tout du long de sa carrière Smadj a toujours su s’entourer de musiciens de talent venant d’horizons différents — le jazzman Érik Truffaz, la chanteuse malienne Rokia Traoré, l’oudiste Medhi Haddab, ou encore le MC sud-africain Mo Laudi, pour ne citer qu’eux — il en sera de même sur cet album, ou l’on aura la chance de voir son oud croiser la trompette de Ibrahim Maalouf, ou la kora de Ballake Sissoko.

 

Smadj – « The B of the Desert » :

 

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