Le Top des Clips de 2016

Durant cette année 2016, les artistes d’Afrique ont su, par leurs clips, nous gratifier de quelques fabuleuses vidéos. Véritables œuvres d’art multimédia, ou vidéos délirantes, films engagés, ou contemplatif, dans ce Top des Clips de 2016 nous vous avons sélectionné les 12 clips les plus marquants de cette année 2016 !

Voici sous la forme d’une unique playlist YouTube (cliquez sur les flèches sous la vidéo pour passer d’un titre à l’autre) notre sélection du Top des Clips de 2016 (n’hésitez pas à aller consulter nos articles sur les artistes qui vous intéressent, à liker et partager ce top sur les réseaux sociaux, à ajouter ces titres sur vos playlists et surtout à acheter les disques qui vous intéressent, à soutenir les artistes sur internet comme pendant les concerts ! Et si vous ne retrouvez pas votre titre préféré ici, indiquez-le-nous dans les commentaires !).

M.anifest « W’ani Aba ft. Bisa Kdei » || Ghana : Pour la réunion de deux grandes stars de la musique ghanéenne, le rappeur M.anifest, et le musicien de highlife Bisa Kdei, Solomon, le réalisateur mandaté Flourish and Multiply, dresse un univers entre mysticisme afrofuturiste et afro steam-punk. De plus l’artiste ghanéen Serge Attukwei Clottey s’est également prêté au jeu, en confectionnant les lunettes magiques de ce clip.

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Cassper Nyovest « Mr Madumane (Big $pendah) » || Afrique du Sud : Ce clip est sorti lors de la campagne médiatique organisée par Sanlam National Savings Month, visant à lutter contre le consumérisme, et à inciter les Sud-Africains à ne pas vivre au-dessus de leurs moyens. Le vidéoaste Kyle Lewis met en scène la star du hip-hop africain dans une vidéo qui brise les clichés du bling-bling.

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Patyatann « Les Dunes » || Maurice : Pour retranscrire la féérie créole et illustrer la poésie sonore toute mauricienne du titre « Les Dunes » de Patyatann, le réalisateur Azim Moolan a mis en scène, dans une subtile vidéo tournée en plan-séquence et en « reverse », musiciens, magiciens, artistes et autres saltimbanques dans des décors concoctés par Emizibo.

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OY « A New Planet Is Born» || Ghana, Suisse : À la fois cosmique et étrange, spatial et affaire d’esthètes, OY invente un univers futuriste, où un équipage d’un vaisseau spatial s’abîmant sur une planète mystérieuse, découvre un monde peuplée de formes de vies étranges dont on ne saurait déterminer avec précision s’il s’agit d’anciens costumes traditionnels africains revegetalisés par des champignons extraterrestres, ou d’animaux lointainement humanoïdes atteints de monochromisme aiguë à l’élégance singulière.

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Ghoula « Dawri » || Tunisie : Peau flétri par les âges, peau jeune soulevée par le tressaillement nerveux d’une veine, cicatrice que les années peinent à dissimuler, poil se raidissant légèrement sous l’effet d’un doux frisson, complexité des rides, ridules, et autres stries d’une main… sur « Dawri », vidéo mise en image par Ahmed Ayed et Robin Montrau, de l’artiste tunisien Ghoula, la peau s’affiche en gros plan.

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Elo « Bet It » || Afrique du Sud : Voici une douce rêverie exquise et rose offerte par l’artiste sud-africaine Elo et le réalisateur Tebogo Malope. Le clip ne sombre pas dans le cliché de ne s’appuyer que sur la plastique agréable d’Elo… au contraire, l’ambiance, dressée comme une sorte de succession de tableaux mouvants, nous font rapidement oublier les tenues légères, et nous laisse béats devant un spectacle aussi étrange qu’obsédant.

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Afrikan Boy « Mr Kunta Kinté » || Nigeria : Sur ce titre de Afrikan Boy, la rêverie prend une tournure urbaine et sociale. Pour dénoncer l’avidité humaine et le fléau du capitalisme décomplexé qui ravage les sociétés, tant au nord qu’au sud, le rappeur nigérian, aujourd’hui installé à Londres, invoque l’esprit rebelle de Kunta Kinte, cet esclave devenu mythique pour sa lutte pour la liberté.

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Michael Kiwanuka « Black Man In A White World » || UK, Ouganda : Splendide… que dire d’autre ? Dans ce très joli clip, le réalisateur japonais Hiro Murai illustre parfaitement ce contraste entre la violence du monde, et la magie de la musique de Michael Kiwanuka.

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Nandele & The Mute Band « Emídio Macie » || Mozambique : Pour rendre un nouvel hommage à Emídio Macie, un chauffeur de taxi mozambicain lynché à mort dans les rues de Johannesburg, victime de la xénophobie sud-africaine, Nandele et son Mute Band, signe une belle vidéo en noir et blanc, d’un live enfumé.

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Blitz the Ambassador «  Running » || Ghana : Pour clôturer son triptyque de vidéo illustrant la sorte de l’EP Diasporadical, le Ghanéen Blitz The Ambassador, plonge dans ce mysticisme brésilien de Salvador de Bahia, où se côtoient modernité et orishas, urbanité et divinités héritées d’Afrique de l’Ouest.

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Massive Attack ft. Young Fathers « Voodoo In My Blood » || UK, Liberia, Nigeria : Cette année fut marquée par le retour sur le devant de la scène du mythique groupe de trip-hop anglais Massive Attack, un retour en bonne compagnie, car pour leur oppressant titre « Voodoo In My Blood » ils ont reçu le soutien du groupe afro-écossais Young Fathers (un trio composé de Graham Hastings, du Libérien Alloysious Massaquoi, et du rappeur d’origine nigériane Kayus Bankole). Un titre qui s’est doté d’un clip d’une beauté glaçante, où la sublime Rosamund Pike (Gone Girl) y réalise une performance impressionnante.

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Badi ft. Boddhi Satva « Integration » || RDC, Centrafrique : Le rappeur belgo-congolais Badi collabore avec la référence de la house centrafricaine, Boddhi Satva, qui en plus de fournir l’instrumentale d’un de ces célèbres hits, « Who Am I ? », vient se prêter au jeu de faire quelques pas de danse dans le très beau clip réalisé par WildNerdz ; mention spéciale au chorégraphe et danseur Zach Swagga !

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