C’est le moment de vous laisser glisser au fond de votre fauteuil, de vous détendre, et de presser play ! Et pourquoi pas même ressortir votre vieil ami, ce grand tube de verre, ou de plastique coloré et son glougloutement caractéristique, à moins que vous préfériez ses longues et fines pipes marocaines qu’on bourre de feuilles de tabac, et d’autres herbes ; peut-être devrions-nous placer maintenant un message concernant l’abus, la dangerosité, la santé, et les 5 fruits et légumes par jours… l’herbe peut-elle être soustraite à cette liste healthy ? Mais pourquoi ce flirt avec la douce et enfumée ligne de l’illégalité ? Puisqu’on célèbre aujourd’hui l’annonce de la sortie d’un nouvel album d’une légende vivante de la musique… un certain Lee Scratch Perry !
De Bob Marley à Max Romeo, en passant par Toots and The Maytals ou Prince Buster, de Trojan Records, au Studio One, en passant par son propre Black Ark studio… peu sont les artistes et les institutions de la musique jamaïcaine à ne pas avoir croisé le chemin de Lee Perry.
Musicien fou, créateur de génie, producteur talentueux, poète excentrique, artiste schizophrène, l’autoproclamé The Upsetter, avec ses 83 ans bien frappés, sa barbe rouge qui lui donne des faux airs de vieux cheikh musulman, et ses fringues bariolées de décadent décalé, est de retour, moins d’un an après la sortie de son très bon Black Album. L’infatigable expérimentateur replonge encore une fois dans les vapeurs dub de ses créations, renouvelle sa collaboration avec l’un de ses partenaires de longue date, Adrian Sherwood, et dévoile la sortie en mai d’un nouvel album, déjà annoncé comme l’un de ses plus personnels, de ses plus intimes, Rainford. Un titre qui est d’ailleurs le vrai nom de Lee Scratch Perry : Rainford Hugh Perry.
De ce nouveau Rainford, on peut dès à présent découvrir un titre, « African Starship », donc laissez-vous glisser dans votre fauteuil, profitez de ces enchevêtrements dub, du glougloutement des basses, et de cette autre chose évoquée plus haut, et surtout de cette voix, unique, celle de l’invincible Lee Scratch Perry.
Lee Scratch Perry – Rainford :
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6 Comments
[…] suit, la star du reggae jamaïcain, ancien homme fort des Gladiators, et collaborateur de choix de Lee Scratch Perry, un certain Clinton Fearon, publie un nouveau clip, celui d’une chanson phare de ce dernier […]
[…] à poser les jalons d’un genre nouveau, le reggae, au côté de Bob Marley, Peter Tosh, ou encore Lee Scratch Perry, l’ambiance est à l’apaisement, au reggae, et à la […]
[…] plonger l’accent jamaïcain du flow de Killa P et la prod original de Telemachus, dans un bain de dub, et de vapeurs synthétiques étranges… et le résultat et au top, le clip d’ailleurs qui […]
[…] est habitué à tourner au côté d’une légende du reggae, oui, au côté de quelqu’un comme Lee Scratch Perry, avec un producteur de hip-hop plutôt branché écologie, et une chanteuse de flamenco de […]
[…] n’est pas de Kingston même, voir qui n’a pas mis les pieds dans le même studio que Bob, ou de Lee Scratch Perry… ah non, lui il a fait cramer le sien ! Et puis on a mis le disque dans notre […]
[…] réalisé au côté du plus fou et du plus génial des artistes jamaïcains, le père de la dub, Lee Scratch Perry, mais vu que son nom est jusque dans le nom du disque, vous le saviez […]