Entre samples et minimalisme, les rencontres tribales de Maugli

Le producteur et DJ berlinois Maugli est le genre de personne qui aime les percus, formation de batteur oblige, et les choses simples ! C’est en tout cas ce que nous dit de lui sa musique. Sur son dernier EP, Djouma, Maugli est parti à la rencontre, via deux titres et des samples habilement montés à la rencontre de deux ethnies africaines.

La première, ce sont les Peuls. Ils investissent la première track de l’EP, sobrement appelé « Fulani », appellation haoussa, puis reprise par les Anglo-saxons, de ce peuple, grâce à de lancinants chants d’une tribu proche des mystiques peuls Wodaabe — l’une des rares ethnies d’éleveurs à être encore essentiellement nomade — du Niger et du Nigeria, dont la répétition est accentuée encore par le looping du sample. Sur cette rengaine hypnotique viennent ensuite se greffer dans la plus grande sobriété, des percussions et des basses des plus minimalistes.

Sur la seconde piste de ce Djouma EP, Maugli reprend ce fonctionnement électronique minimaliste, mais cette fois-ci vient le faire jouer avec des samples venus de Tanzanie. Ceux d’une mystérieuse ethnie de chasseurs, encore presque archaïques, du genre a encore utilisé des arcs et des flèches, les Hadzas. Et outre les samples vocaux d’un homme scandant… quelque chose que, n’ayant pas beaucoup de locuteurs de la langue des Hadza dans notre équipe, nous n’avons pas réussi à traduire, on trouve ceux aussi d’un arc musical, l’un des plus vieux instruments utilisés par l’homme.

Maugli – Djouma :

Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Djouma» le dernier EP de Maugli, n’hésitez pas à visiter notre page facebook et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.