Byron Biroli fait s’accorder musique électronique et tradition bougandaise

Byron Biroli réussit à merveille à faire se côtoyer des traditions, et des us qui pourtant semble ne rien avoir de commun entre eux, et qui viennent d’aires géographiques, et même parfois d’ères historiques différentes. Ainsi, sur son dernier EP, Secrets, le chanteur ougandais, aujourd’hui installé à Londres, réussit à distiller une pop toute britannique, avec des sujets parfois sombres, à y inviter les rythmes de la tradition bougandaise, à saupoudrer cette fusion avec des guitares dansantes et bondissantes, et à délivrer le tout dans un écrin délicieusement tropical.

Sa musique qui oscille entre Occident et Afrique, entre maintenant et les années 80, entre la joie et la dépression, il l’appelle la noir wave, s’inscrivant ainsi dans les marques d’artistes comme Tune Yards, Petite Noir, ou encore Vampire Weekend. Un bon exemple de l’oscillante noirceur de Byron Biroli, c’est le titre « Secrets », qui donne son nom à l’EP, derrière le rebond joyeux et enjoué des guitares qui introduisent le titre, se cache un texte plus complexe et sombre, où le chanteur se confie sur sa propre addiction aux drogues. De plus, le clip qui vient de sortir pour illustrer « Secrets » joue aussi sur cette dualité contraire en nous montrant… des fleurs !

 

Byron Biroli – « Secrets » :

 

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