BoogzBrown dépeint les 3883 créolités électroniques de La Réunion

Artiste visuel et créateur d’ambiances électroniques qui chaloupent entre le maloya et les différents rythmes et traditions musicales insulaires qui égrainent sur les côtes de l’île de La Reunion, et la froide cadence d’une techno venue d’ici et de là bas, le producteur réunionnais Glitterbeat Records remonte sur le pont de son navire sonore, enclenche toutes ses machineries, les régulières comme les occultes, et annonce la sortie, le 30 avril prochain, de son prochain EP, le mystérieux 3883, chez InFiné.

3883, voilà un titre pour le moins ésotérique des chiffres qui se font face et qui se répondent, le trois de la trinité, que vous la preniez sainte ou équilatérale, pourquoi pas même isocèle, on dit que dans un un triangle isocèle on peut y trouver le nombre d’or, et le huit, celui qui se couche vers l’infini (et ici se redresse vers l’InFiné !) ; et à ceux-là vous pouvez même ajouter le cinq, symbole de l’homme, ici représenté par les cinq titres présents sur l’EP. Mais on ne va pas théoriser plus longtemps sur le caractère mathématique ou ésotérique de l’EP, et on laissera les amateurs de numérologie tout le loisir de s’y pencher, de compter les temps et les mesures, les mettre au carré, ou en division… avec un peu de chance ils y trouveront même le nombre 23 !

Revenons à 3883, le disque est une pulsation, un battement perdu dans l’océan indien, qui vibre à la cadence de La Réunion, mais aussi, comme une éponge, se nourrit du bruit du monde. La suite de chiffres réussit à secouer dans nos oreilles du juke et du maloya, des beats électroniques qui frayent avec la techno, celle de Detroit, et virent à la poésie, et à la revendication aussi, surtout quand ils accompagnent les mots de Francky Lauret et sa « Galé » ; et si l’on cite Lauret, il faut aussi citer BeBass, autre invité de ce disque.

BoogzBrown – 3883 :

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