Sur leur dernier album, l’excellent, non, le très excellent, Suburban Exotica, les musiciens de Compro Oro partent pour une folle équipée belge, et, donc, forcement un peu surréaliste, et étendent leurs banlieues exotiques du côté de l’Afrique, des Caraïbes, du Brésil, du Moyen Ori… bon, oui, un peu partout, où ça groove !
Au fil des titres, on se retrouve à errer dans les rues d’un Mogadiscio de Bahia, où la brume poétique somalie se mêle à des vapeurs de samba, on s’étend sous une plage à palabre du côté de Miami, on sirote un jus en bronzant sous un baobab. Et puis on se laisse glisser dans une grande fripe sonore, où les bonnes affaires fricotent avec un jazz aventurier… Changement de chanson. On est dans un cabaret au plein cœur de la brousse, on ondule comme la calebasse au milieu de la bassine de bière de mil, les basses sont sensuelles et les percussions lascives. Un instant d’ivresse, et le rideau s’ouvre sur un concert de latin jazz furieux, les bongas s’entrechoquent, les guitares sont psychédéliques, et la piste vibre…
En fait pas besoin d’aller plus loin, d’ailleurs tout était déjà dans le titre de ce post, les banlieues sont exotiques et les Belges partent sous les tropiques, c’est Suburban Exotica par Compro Oro, ça vient de sortir chez Sdban, et c’est excellent, non, très excellent !
Compro Oro – Suburban Exotica :
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