Baba Ali, nomadisme de l’âme et minimalisme sonore

Non, Baba Ali n’est pas un descendant d’un dey d’Alger du 18ème siècle. Non, Baba Ali n’a aucune parenté avec un célèbre voleur de conte. Par contre si l’on parle de nouveau souffle dans le paysage sonore américain, si on parle de l’enfant caché de Michael Jackson et d’une tribu de touaregs maliens (je ne suis même pas sur que le plus pervers des réalisateurs de films pornographiques ait pu envisager à un moment ou un autre un scénario de la sorte), le fils que n’ont jamais eu Björk et Prince… là, Baba Ali est votre homme !

Ce jeune artiste américain, d’origine nigériane, d’ailleurs son surnom de Baba Ali s’explique par le diminutif de Babatunde, nom nigérian s’il en est, débarque sur nos ondes avec un petit EP à la classe folle, Nomad. Un groove imparable, qui coule le long d’instrumentales finement calibrées, qui saute et soubresaute sur des lignes de basses démentes, une élégance à toute épreuve… voici à peu près ce à quoi il faut vous attendre en écoutant ce nouvel EP du musicien new-yorkais, aujourd’hui installé à Londres.

De ce premier EP l’on peut en faire un seul reproche… sa courte durée, 3 titres, pas un de plus ! A peine on se laisse pénétrer par le gospel minimaliste de « Not Loving You », que le séduisant rebond des basses de « Cog In The Wheel » nous aspire déjà vers les derniers écueils de guitare de « Otherside ».

 

Baba Ali – Nomad :

 

Baba Ali – « Cog In The Wheel » :

 

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