Avec The Egyptian, Baharat dévoile un met sonore sacrement épicé

Les équipes du label israélien Batov Records, à qui l’on doit des petites pépites comme la très japonisante Crossroad of Love de Sababa 5, ou le superbe Saadia Jefferson d’El Khat, sont à nouveau sur le pont pour nous mettre une fois de plus à la cadence moyen-orientale, cette fois-ci avec un court EP signé par Baharat, The Egyptian.

Derrière les fez et chéchia égyptiens d’apparat de ce trio plus qu’épicé, ou en tout cas épicé jusqu’à la moelle de leur nom de scènes, Baharat qui veut dire épices en oriental, se cache trois musiciens, trois hipsters mêmes, pour reprendre les termes de leur maison de disque, Israéliens de grands talents : Lior Romano aux claviers, Gil Livni à la guitare, et Matan Assayag à la batterie. Mais plus que du tabel, du curcuma moulu, ou du ras-el-hanout, sorti de leur petit râtelier à épices orientales, les trois musiciens, qui tous se sont illustrés par ailleurs au côté d’artistes tel qu’Ester Rada, Hoodna Orchestra, ou encore Karolina, déchaînent ici des montagnes de rythmes orientaux sérieusement gonflés de distorsions psychédéliques !

Ainsi le remous irrésistible des basses et du synthé vient se teinter d’un dabke rouge sumac, les guitares surfent entre les vapeurs de la coriandre et de la muscade, et la batterie file à la cadence du zkhoug yéménite…

Sacré mélange d’épices, sacré cocktail de musique, sacré égyptien, sacré Baharat !

Baharat – The Egyptian :

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