L’ivoirien Ariel Sheney, un homme sympa et inspiré par l’Amérique du Sud

S’il y a un milieu qui balaye d’un revers de main encore collante de placali les clashs du rap français, les Kaaris et autre Booba, les règlements de compte intercostaux à l’américaine, c’est bien celui du coupé décalé ivoirien. Depuis plus de 15 ans maintenant les boucantiers, et autres faroteurs, du pays du cacao non transformé, s’interpellent via chansons interposées, se plagient copieusement, se disputent la parenté de tels ou tels mouvements de danse, se confrontent sur scène comme à la rue… mais, dans ce joyeux chaos des ambianceurs émerge au-dessus de la mêlée quelques talents qui savent esquiver les coups, et toucher juste avec des créations toujours festives et pertinentes. C’est le cas de Ariel Sheney.

Ancien favori de la Yorogang de DJ Arafat, le jeune artiste ivoirien qui ne fait pas partie des piliers originels du genre a su au fil des hits se dégager une image de marque, celle d’un ambianceur né, qui fait la part belle aux mélodies et à la danse. Au sujet du coupé décalé, il dit d’ailleurs lui même dans son dernier titre, « Sympa » : C’est vrai que c’est pas pas moi qui l’ai créé, mais partout c’est moi qui fais danser ».

Un dernier titre qui fait balancer les corps et les têtes, les pieds et les hanches, avec une rengaine sonore à l’accordéon qui rappelle les patrons sud-américains du genre, ceux de la cumbia colombienne, comme ceux du forro brésilien du nordeste. Redoutablement efficace !

 

Ariel Sheney – « Sympa » :

 

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