Soften, au coeur des mantras soul et électronique de Kesswa

Alors qu’on écoutait Soften, le premier EP de Kesswa, une jeune artiste et expérimentatrice des arts sonores originaires de Detroit (USA), mais aussi du Nigeria, on s’est laissé hypnotiser, certes par les circonvolutions synthétiques de la musique, mais aussi par l’image qui illustre l’EP. Jamais une illustration n’aura été aussi proche de son sujet ! On y voit la chanteuse, noire, presque nue, portant un évanescent nuage de tissu blanc, le tout dans un écrin de verdure…

Et effectivement la musique de ce Soften est le reflet de cette image. Dans un paysage sonore où les branches et les feuillages s’étendent en notes de musique, et en nappage de harpe synthétique, celle de la harpiste Ahya Simone Taylor , et que de temps à autre Benjamin Hill a.k.a Askanse, vient ordonner d’une série de beats, ou d’une poignée de crépitements, la jeune et prometteuse Kesswa, Kesiena Wanogho de son vrai nom, vient s’évanouir dans d’atmosphériques et délicats épanchements vocaux. Et puisqu’on est à Detroit, on sent poindre, derrière les drapés fugitifs des synthés, une pointe de techno ; de la même manière que Kesswa puise aussi dans son patrimoine nigérian et dans certains mantras boudhiste pour éclairer quelques un des titres de ce premier EP.

Un premier EP qui n’est qu’un début, car à l’heure où nous parlons Kesswa a déjà commencé à travailler sur un album qui devrait voir le jour prochainement.

Kesswa – Soften :

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