Né en 1961 à Moroni, puis formé à Paris et Amsterdam, Napalo Mroivili (de son vrai nom Ali Mroivili) est à la proue de la scène artistique comorienne ; déjà par ses œuvres, mais aussi par son engagement auprès de la jeunesse des Comores.
Ses œuvres. Châles traditionnels d’Afrique de l’Est peint, sculptures ou même performances publiques… si la forme, elle, peut changer, on retrouve dans l’œuvre de Napalo Mroivili une certaine continuité dans la façon, dans l’intention. Car si le surréalisme, le burlesque, l’ironie prennent une part importante dans son travail, ils n’éclipsent en rien, et même ils soulignent le réalisme de la réflexion induite par lesdites œuvres.
Ainsi les châles, couvrant les épaules, et les têtes de presque toutes les femmes musulmanes comoriennes, se voient recouvrir de plats de spaghetti, de Joconde contrefaite, ou encore de photophore coca cola. Des bidons de bois s’empilent dans un bidonville éphémère, les dossiers des chaises se dédoublent, et les anciennes statuettes africaines deviennent d’iconoclastes astronautes.
Mais, comme dit plus haut, pas question pour Napalo Mroivili de sombrer dans un narcissisme égoïste. Quand il n’est pas dans son atelier, l’artiste comorien partage son temps entre sa galerie, où il ne manque pas d’exposer les jeunes talents des Comores, et le centre culturel Karthala, qu’il a contribué à créer, dédié à la formation de la nouvelle génération, et à la promotion de l’art comorien.
Achat de Pouvoir, Pouvoir d’Achat
Cohabitation
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The Future
This is not italian art
Bidonville
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1 Comment
Bonjour, Je fais actuelelment un travail de recherches sur les artistes comoriens et votre bel article sur NAPOLO est une révélation. Serait-il possible que je puisse correspondre avec Mosieur Napalo Mroivili ? Avec gratitude