Avec son Afrofrenía, l’esprit d’Alba Santos vire à l’afro, et au jazz

Durant la dernière semaine de février dernier, oui, juste avant que le monde sombre dans la crise que nous connaissons maintenant, il y a quatre musiciens, venus de presque autant de coins du monde, qui se sont retrouvé pour une résidence artistique de sept jours au Sri Lanka, et de leur confinement créatif, volontaire celui-là, est né un album, une odyssée même, et ce sera là son titre, Odyssey, dont on découvre un premier extrait ci-dessous, le long « Afrofrenía » qui distille un peu d’afro et de bon jazz dans nos esprits !

Les musiciens ? Oui, il faut les présenter ! il y a le batteur brésilien Isaias Alves qui donne la cadence, la chanteuse espagnole Alba Santos et ses envolées vocales inspirées, le pianiste indien Anurag Naidú qui a étudié le jazz dans le plus grand classicisme de Bombay à Paris, et le bassiste cubain Aniel Someillan et sa basse vibration latine. Voilà maintenant que les présentations sont faites, on peut revenir sur « Afrofrenía » ! Un long titre de près de huit minutes, avec des voix qui s’élèvent et qui picorent, la cadence d’une batterie qui va chercher du côté de l’afrobeat autant que du jazz, la basse qui groove en faisant chalouper ses cordes latines auprès de celles plus rigoureuses du piano… Oui, un titre qui promet la découverte d’un quatuor improvisé, mais bien trouvé, et d’une aventure, non, d’une Odyssey jazz, pluriel, métisse, et savoureuse !

Alba Santos, Isaias Alves, Aniel Someillan et Anurag Naidú – « Afrofrenía » :

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